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La Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) constitue pour les États parties un cadre unique grâce auquel renforcer leurs capacités à prévenir et combattre la corruption. La liste de contrôle pour l'autoévaluation, intégrée au mécanisme de suivi de la Convention, est l'une des rares méthodes d'évaluation pour laquelle les États fournissent eux-mêmes les informations nécessaires. A ce titre, elle est donc un excellent vecteur d'appropriation nationale du processus. De par ses retombées potentielles, cet outil peut par ailleurs contribuer à améliorer les mécanismes d'évaluation de la corruption en particulier et de la gouvernance en général. Mais le succès de la liste de contrôle n'est pour autant pas acquis. Chaque pays devra assimiler les précieuses informations qu'elle permet de générer et les intégrer à ses réformes nationales. Seul un engagement concret et durable de la part des gouvernements, conjugué au soutien coordonné des donateurs, permettra d'en exploiter toutle potentiel. Nous nous attacherons ici à dégager les forces et les faiblesses de cet instrument qu'est la liste de contrôle et formulerons différentes recommandations à l'intention des États parties, des donateurs et de l'ONUDC en vue d'une utilisation optimale de ses capacités.