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Les régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux (LBC) représentent un outil potentiellement très efficace de lutte contre la corruption. Sur le plan international, ils peuvent notamment constituer un mécanisme de contrôle des dirigeants politiques qui demeurent « intouchables » dans leur juridiction nationale. Pour cela, pays développés et en développement doivent encore perfectionner les systèmes de LBC en vigueur, en approfondissant la collaboration entre organismes de renseignements financiers et institutions de lutte contre la corruption, en harmonisant les législations en matière d’infractions préalables aux délits de blanchiment et en améliorant l’accès aux informations relatives aux bénéficiaires effectifs de ces actes.