De nombreux pays perçoivent d’importantes sommes d’argent auprès d’entreprises pour qu’ils mettent fin aux poursuites dans des affaires de corruption internationale. Ces pays — généralement développés et riches — ne sont pas tenus d’utiliser les amendes perçues dans l’intérêt général. Ils n’ont pas non plus l’obligation de les utiliser pour lutter contre la corruption ni de les restituer aux citoyens des pays en développement victimes de pratiques illicites. Pour aller vers une plus grande justice, il faudrait utiliser ces amendes dans l’intérêt général et mettre en place un mécanisme de réparation.