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Les programmes de transferts monétaires conditionnels sont présentés dans le secteur social comme la meilleure méthode de lutte contre la pauvreté. L’autonomie et le pouvoir discrétionnaire les rendent toutefois vulnérables à la corruption par falsification des informations par les bénéficiaires et les administrateurs de programmes dans le but de recevoir des transferts, ou quand les hommes politiques s’en servent pour gagner des voix. Une conception cohérente des programmes respectant des critères clairs de désignation des ménages bénéficiaires, des mécanismes efficaces de gestion des plaintes des usagers, et la surveillance par les groupes de société civile peuvent réduire le clientélisme politique.